Lavie chrétienne est en effet fondée sur un événement : la mort et la résurrection de Jésus. La vie chrétienne est un partage du passage de Jésus à son Père. Il ne s’agit pas seulement de « migration de l’âme », mais de l’espérance que toute personne, à l’image du Christ, est appelée à entrer dans la gloire, avec le plus matériel, le plus fragile et le plus humble de Jevous propose ici le visionnage d'un film qui m'a touché et que j'ai trouvé bien mené. Il s'agit d'un documentaire où l'on entend enfin des scientifiques parler d'une vie possible après la mort. Je vous laisse le découvrir. Ensuite, je partage avec vous la conférence qui a eu lieu le 23 octobre 2018 sur Nuréa TV. Depuis2008, des physiciens théoriques avaient prédit que cela pourrait se produire, en particulier avec des particules intriquées (cf. M.H.Partovi et al., 2008; D.Jennings et T.Rudolph, 2010; S.Jevtic et al., 2012; A.Riera et al., 2017), mais à présent ils ont la preuve que c'est possible. Selon Lutz, le nouveau résultat "montre que la flèche du temps n'est pas un concept absolu, mais Etsi la particule fantôme n’existait pas ? Retour sur trente ans de recherche. Par Nathaniel Herzberg. Publié le 11 novembre 2015 à 18h35 - Mis à jour le 16 novembre 2015 à 18h34. Lecture ChristmanGenipperteinga ou Christman Gniperdoliga, originaire de Kerpen, est un tueur en série du XVI e siècle actif dans le Saint-Empire romain germanique.La principale source sur Christman Genipperteinga est un texte publié par Caspar Herber en 1581, Erschröckliche newe Zeytung Von einem Mörder Christman genandt. L'histoire de Christman Genipperteinga parle d'un serial Vay Nhanh Fast Money. [Introduction à la première partie d’une enquête sur les EMI, par Benoît Moreau…] Et si le ciel existait ? Une expérience de mort imminente EMI, NDE en anglais peut répondre -en partie- à cette question. Voici justement un film sur le sujet. Réalisé par Randall Wallace scénariste de Braveheart, il est inspiré de l’histoire vraie de Colton Burppo, un garçonnet de trois ans et demi qui vit une expérimente une mort imminente de trois minutes, pendant qu’il est opéré pour une appendicite. Quatre mois plus tard, ce fils de pasteur du Nebraska dit avoir vu le paradis pendant cette expérience. Il se serait assis sur les genoux de Jésus, aurait rencontré des anges ainsi que son arrière-grand-père ! Le père de Colton, d’abord sceptique, prête foi aux paroles de son fils, ce qui lui vaut la méfiance, sinon la dérision de son entourage. Une ultime révélation de l’enfant au sujet d’une sœur, morte à la naissance, dont il ignorait la brève existence, vient confirmer sa vision… En voici la bande-annonce Un certain Dr Moody, très connu, a fait de nombreuses recherches les EMI. En recoupant ses recherches et en les croisant avec des témoignages reconnus de saints et mystiques, il est légitime d’affirmer que la vie existe au-delà de la mort, que le paradis, le purgatoire et l’enfer existent, que l’accès au paradis comme au purgatoire est conditionnée par notre regard sur notre vie terrestre mais uniquement tel que Dieu d’Amour et de Miséricorde la voit. Comme si nous passions notre vie à porter des lunettes de soleil, qui s’assombriraient au fur et à mesure de nos péchés, et que le jour de notre mort nous les retirerions, nous découvririons alors une toute autre façon de voir les choses, un tout autre jugement sur nous-même. Il est du devoir de chacun, de nettoyer ses lunettes la confession avec un prêtre, voire de chercher à les retirer dès notre vie terrestre les indulgences dites plénières’, pour la vie éternelle, autrement dit de cheminer vers la sainteté en commençant par des actes d’Amour et de Charité. Comme le dit Saint Paul, dans la Bible N’ayez de dettes envers personne, sinon celle de l’amour mutuel. Car celui qui aime autrui a de ce fait accompli la loi. En effet, les préceptes Tu ne commettras pas d’adultère, tu ne tueras pas, tu ne voleras pas, tu ne convoiteras pas », et tous les autres se résument en cette formule Tu aimeras ton prochain comme toi-même. La charité ne fait point de tort au prochain. La charité est donc la Loi dans sa plénitude. » Lettre de Saint Paul aux Romains, Rm 13, 8-10. Et si vous avez perdu un proche, ne désespérez pas, soyez dans l’espérance, priez pour cette personne afin de hâter sa libération du purgatoire ! Nous en reparlerons. A suivre… Lire la suite de cette enquête Peut-on prouver l’existence d’une vie après la mort ? Pour aller plus loin vous pouvez acheter ce film en DVD sur Amazon. Tu penses quoi de la vie après la mort ? Et si on en parlait ensemble ? Chat' anonyme et gratuit NousNeSommesPasSeuls Forum de discussions sur les thèmes de l'ufologie, le paranormal, les sciences, ... FAQ Search Memberlist Usergroups Register Profile Log in to check your private messages Log in ET SI LA MORT N'EXISTAIT PAS - Le film NousNeSommesPasSeuls Forum Index -> RÉALITÉ DE L'ASTRAL -> Spiritualité Previous topic Next topic Author Message glevesque ModérateurOfflineJoined 07 Apr 2005Posts 4,509Sexe Localisation LongueuilPoints 69Moyenne de points Posted 30/09/2018 011131 ET SI LA MORT N'EXISTAIT PAS - Le film c'est bien, mais comprendre c'est panoramiques martiensÉvolution de la Conscience SpirituelleINDEX DES VIDÉOS Back to top Contenu Sponsorisé Posted 24/08/2022 160233 Back to top Display posts from previous NousNeSommesPasSeuls Forum Index -> RÉALITÉ DE L'ASTRAL -> Spiritualité All times are GMT + 1 Hour Page 1 of 1 Jump to Index Create a forum Free support forum Free forums directory Report a violation Cookies Charte Conditions générales d'utilisation Template Boogie by Soso Powered by phpBB © 2001, 2022 phpBB Group Tantôt, j'étais avec des amis et, fouillez-moi pourquoi, mais nous nous sommes retrouvés devant un dilemme d'une vacuité complète "Qui, au Québec, pourrait remplacer Guy A. Lepage à la barre de Tout le monde en parle?" Pas que Guy A. ait signifié son désir de quitter l'émission. Seulement, plusieurs des amis en question n'étaient absolument pas convaincus de ses performances et souhaitaient le voir disparaître sur-le-champ. Marie trouve qu'il consulte trop ses cartons. François, lui, le trouve mou comme un minou. Personnellement, ses homélies en début d'émission me font soupirer. Cela étant dit, qui d'autre aurait le bagou, la notoriété, la culture générale et l'humour voulus pour remplacer le curé Lepage à la messe du dimanche? C'est ici que les choses se corsent. Car après une demi-heure de brainstorming, la réponse unanime est personne. Marc Labrèche? Trop cabotin. Marie-France Bazzo? Trop fine. France Beaudoin? Beaucoup trop fine. Benoît Dutrizac? C'était ma proposition. Le type maîtrise l'art de l'entrevue de fond sans compromis. Sa place n'est pas à TQS. Mais j'étais le seul à partager cet avis… Patrick Lagacé? Trop jeune. René Homier-Roy? Mmmmmh. Peut-être. Mais un peu trop vieux. Pierre Brassard? Pas mauvais. Mais pas à Tout le monde en parle. Guy Nantel? Pas suffisamment d'expérience. Jean-René Dufort? Pas le bon écosystème Franco Nuovo? Pitié. Julie Snyder? Plus aujourd'hui. Paul Arcand? Il lui manque le côté givré. François Parenteau? Le jupon dépasse un peu trop. Et si on allait vers des choix moins évidents… L'humoriste François Léveillée, peut-être? Ou peut-être Patrick Huard? Jean-Marc Parent? Et vous, qui verriez vous à la place de Guy A.? On jase là… 1Louise était dans la cour de son nouveau lycée et regardait. 2Pas de complément d’objet. Elle est là, plantée dans un coin. 3Seule. 4Elle regarde. Sans voir. 5La tête lui tourne trop de bruit. Trop de cris. Trop de monde. 6Trop de mouvements autour d’elle. 7 Qui es-tu, toi ? » 8La question a claqué à ses oreilles. 9La question s’est refermée sur elle. Comme un piège. Comme un collet qui se rabat brutalement sur la patte de l’animal. 10Les dents des mots. 11Des dents ? 12Un couvercle qui se referme. 13Un tombeau qui l’emmure vivante. 14 Qui es-tu, toi ? » 15Le pronom, redoublé. Comme un poids. Si lourd qu’il l’empêche de respirer. 16Et le verbe ! Statique. D’une réalité à laquelle on ne peut échapper. Comme une chose définie une bonne fois pour toutes. Dont on a fait le tour. Dont plus rien ne changera. 17 Être ». Ça dit une existence palpable. Un réel d’une opacité effrayante. Un corps trop présent. Trop vivant. Encombrant. 18Un corps, un esprit, dont elle est prisonnière. 19Que voyaient les autres ? 20Elle voulut répondre le je » ne venait pas. Ne voulait pas franchir ses lèvres. 21N’existait pas ? 22Aurait voulu dire, voudrait dire tout simplement Je m’appelle Louise » ? Se sentait paralysée. Se sent paralysée. Comment faire venir le je » qui se tient à distance, qui refuse d’obéir, qui fuit loin de sa bouche, loin de ses lèvres ? 23Elle s’est raidie sous le poids de la question et de la vision qui en découle, celle d’un corps fait de muscles, mais aussi de mucosités épaisses, de graisses trop abondantes, de matières diverses et dégoûtantes. 24Il a répété sa question, mais sous une autre forme 25 Oui, comment tu t’appelles ? » 26Question directe, toute simple. Ne peut toujours pas répondre émotion, peur, paralysent. 27Son nom ? 28Repères brouillés. 29Cherche, voudrait chercher, mais semble n’être plus que cerveau figé, sang coagulé. 30Ferme les yeux vomir bientôt. Retient respiration lutter contre nausée. 31Non. Respirer. Se calmer. Et préparer l’épreuve, comme chaque rentrée scolaire devoir dire nom, enseignants le demandent. 32Dire nom. Dire existe. Chercher dans regard d’autrui droit à exister. Non. Pire pas seulement lire dedans interdiction vivre. Non. Pas seulement vivre. Interdiction être. 33Échapper regard. 34Devenir transparente. Rêve impossible. Chimère. 35Rase les murs. 36Échapper regard… 37Plus faut questions ! Et surtout pas question impossible 38 Comment tu t’appelles ? » 39A tout essayé pas manger, vomir, baisser tête, rentrer épaules… 40Reste toujours un trop » elle. 41Voudrait ailes. Fuir loin. Loin là-haut. Ailes moirées sur lesquelles nager. Flotter sur vent doux. 42Voudrait faire pas. Vers jeune homme qui a parlé peut pas. Reste murée. 43Voudrait faire pas. Muscles refusent d’obéir. Eux aussi partis. 44Disparus. 45Comment dire nom ? Le sien ? Pourrait être nom d’un autre ? 46Le jeune homme regarde avec gentillesse. On dirait il encourage. 47L’entend, veut faire effort, pour jeune homme qui attend, mâchoires collées, yeux douloureux, trop de tension, larmes pas loin, gentillesse, danger, finit par balbutier bouillie de mots épars 48 …Appelle… Louise… Merci ». 49Mais soudain, elle s’arrache, se détourne de la question, de la réponse pitoyable, elle se lance en oblique, elle court, court vers le portail encore ouvert, comme une gueule béante qui l’avait avalée. Derrière, de l’autre côté, la rue, les trottoirs, les maisons. Les mots de l’inconnu arrivent à son oreille Ne te sauve pas ! Eh ! Moi, je m’appelle Pierre ! » 50Elle n’entend pas la suite Pierrot pour les amis ! », elle court, court encore alors qu’elle a déjà franchi le portail, court sur les trottoirs de la ville, éperdue, échevelée, le cœur cognant à rompre. 51Lui, après un moment d’hésitation, a couru derrière elle. 52Elle avait erré longtemps dans la ville, sans fatigue et sans faim, sans mots et sans pensées, avant de s’asseoir sur un banc du boulevard d’où elle avait perdu son regard dans la transparence bleutée de la chaîne pyrénéenne. 53Un nuage s’enroulait autour d’un pic ; seule, la cime émergeait et c’était comme si elle en coiffait la dentelle vaporeuse. 54Il lui semblait flotter dans un monde fait de pureté, et elle voyait le ciel comme une nappe de cristal où se perdre. S’oublier. 55Mais quelque chose en elle résistait. Oh ! Comment aurait-elle pu oublier son corps ? Ce corps lourd et malhabile et qui avait un nom. 56Un nom pour le corps ? Dire nom, autre attend. Autre demande. Jeune homme, professeurs… 57Échapper à l’écrasement. Se relever, vite, avant que pensées envahissent. Se relever. Fuir. Fuir ! Que le vent emporte les mots ! Que la course balaie les pensées ! Feuilles mortes tourbillonnantes, dispersées au large ! Loin ! Très loin. Le plus loin d’elle. Exilées. Oubliées… 58Elle reprit sa course aveugle et c’était comme si un rideau l’enveloppait, l’empêchant de voir et d’entendre. 59Un peu plus tard, pourtant, son élan fut stoppé net un petit enfant surgissait d’un immeuble… Et ce fut comme si le rideau était tombé elle vit d’abord le chapeau vert, surmonté d’une petite plume qui palpitait doucement, puis la chemise et le short dont les bords avaient été maladroitement effrangés, évoquant le costume de Robin des Bois. Enfin, elle vit l’enfant quel âge pouvait-il avoir ? Deux ou trois ans peut-être… Il sautillait avec une légèreté aérienne, indifférent aux regards, tout au bonheur de danser, à l’allégresse de la journée et il y avait une telle liberté, une telle grâce dans ses mouvements qu’elle eut pour lui une sorte de gratitude teintée d’envie. Elle s’arrêta pour le regarder. 60La mère a vu le ravissement de l’inconnue ; elle a pris l’enfant par la main 61 Dis à la Demoiselle comment tu t’appelles ! » 62Et le petit danseur, toujours virevoltant, lança le nom comme un ballon joyeux 63 Lui ! Moi est Lui ! » 64Sa mère se mit à rire, l’attrapa au vol et l’embrassa avec une fougue, une tendresse émerveillées, puis, s’adressant à Louise 65 Oh ! Il ne sait pas encore très bien parler ! Mais il est si petit ! » 66Frappée de stupeur, Louise les regarda s’éloigner, l’enfant maintenant accroché à la main de la mère ainsi donc, c’était Lui… Elle-même, petite, prononçait Luise et sa mère, qui trouvait cela adorable, avait gardé l’habitude de l’appeler ainsi… 67Le cœur serré, elle revit la photo, sur la commode, dans la chambre de ses parents, et même s’ils n’en avaient jamais parlé, elle avait toujours su que c’était son frère aîné, mort tout petit avant même sa naissance. 68Elle entendit ces mots qu’ils se disaient devant elle, comme si elle n’entendait pas, ou ne pouvait comprendre, à chacun de ses anniversaires 69 Lui, il aurait maintenant… », Comme il serait grand, s’il avait pu vivre, lui ! » et autres phrases qui disaient sans le dire un secret qu’elle connaissait sans le connaître. 70Lui, l’autre, l’enfant bien aimé, mort trop tôt, si tôt qu’il était resté l’Adorable à tout jamais… 71Elle ne pouvait rivaliser. 72De Lui à Luise, et de Luise à Lui, le chemin était trop raide. Impraticable. 73Elle repartit de nouveau, d’une allure moins rapide, moins désordonnée et bientôt elle arriva dans les rues de son ancien quartier, là où le ruisseau, l’Ousse, coulait doucement, donnant des airs de campagne à cette partie de la ville. Elle s’attarda sur un banc, dans le square où elle jouait, enfant. 74Un couple de vieilles personnes passa devant elle. Lui, les cheveux blancs, la pipe à la bouche, elle, les cheveux en chignon relâché d’où s’échappaient des mèches poivre et sel. 75Elle les regarda qui s’éloignaient lentement, agrippés à leurs cannes, fragiles, si fragiles… 76À la sortie des écoles, des enfants jouèrent non loin, glissant du toboggan, courant et criant. Un ballon vint atterrir à ses pieds. Elle le renvoya machinalement. 77Le soir arriva, sans qu’elle s’en fût aperçue. La lune était venue, ronde et jaune. 78Elle se leva dans un effort de tout son corps. 79Elle remonta la rue vers le Jardin Anglais qui n’était pas fermé. Elle était seule. Elle s’enfonça dans le dédale des chemins qui s’embroussaillaient. 80Au travers du grillage et des arbres, elle aperçut le théâtre de verdure. Quelque temps, elle épia les jeux de lumière et d’ombre sur la scène et les gradins les nuages cachaient parfois la lune. 81Elle s’arrêta en haut des gradins. Le théâtre était envahi par les herbes et les ronces la scène, arrondie vers chaque côté, était bordée de taillis épais et les arbres, autour, faisaient comme un écrin qui protégeait de l’extérieur. 82De la gauche de la scène, apparut une silhouette blanche qui semblait flotter au gré de l’air. Nimbée du clair de lune, telle une chèvre follette, elle dansait et gambadait et c’était comme si elle ne touchait pas terre, comme si elle voletait, libre et légère, et, dans la nuit éclairée des étoiles et de l’astre jaune et rond, c’était comme irréel, comme une féerie de beauté enchantée. La jeune fille, là haut, sur les gradins, se tenait immobile, dans l’enchantement de la lumière et de cette ombre blanche qui s’y profilait, danseur immatériel au visage et aux mains de céruse. 83Pierrot lunaire. 84Il avait fait le tour de la scène, virevoltant, s’évanouissant lorsqu’un nuage cachait la lune, réapparaissant comme un elfe joueur, un farfadet à la grâce légère et vive et joyeuse à la fois. Si joyeuse, en vérité ! 85Elle le vit qui marquait l’arrêt au milieu de la scène, effectuait un entrechat, arrondissait les bras au-dessus de sa tête qu’il ployait, l’abaissant peu à peu, dans un lent mouvement rêveur qui semblait ne pas devoir finir mais qui accompagnait une révérence presque cérémonieuse, buste incliné, genoux pliés – et le visage blanc qui se noyait dans l’arrondi de la pose. 86Un chant se leva alors, comme venu du cœur de la scène, du cœur de la silhouette qui s’était redressée et tendait les bras vers les gradins, un chant d’espoir et d’appel délicat, une ligne mélodique qui montait dans la nuit vers la lune accrochée tout là-haut, jaune et orange à la fois. 87Louise s’était levée et, penchée vers la scène, vers le Pierrot Lunaire qui la saluait avec tant de grâce limpide, elle battait des mains, mais silencieusement, comme une enfant, une enfant intimidée et qui n’ose faire de bruit. 88Et lorsqu’il lui fit signe de le rejoindre, elle s’étonna à peine elle descendit vers lui, avec une timidité et une gaucherie qui démentaient l’impression qu’elle avait par moments, que son corps se déliait et que la grâce, la légèreté du danseur venaient à elle, l’enveloppaient d’une dentelle vaporeuse qu’il lui semblait reconnaître, mais c’était si confus ! 89Elle descendait vers lui qui chantait dans la lumière de cette nuit miraculeuse et lorsqu’elle fut arrivée sur la scène, il lui prit la main et lui dit doucement 90 Je m’appelle Pierre – Pierrot pour les amis. Et toi ? » 91Elle eut une hésitation qu’elle voulut vaincre aussitôt attention, ne pas laisser la peur s’insinuer, tenir le plus loin possible les vieilles obsessions, passer outre. Passer outre ! 92Et elle répondit, presque naturellement 93 Je m’appelle Louise. » 94A-t-elle dit Louise ? Ou Luise ? Elle ne sait pas. Car, dans le trouble qui l’a envahie, elle n’a pu s’entendre… Mais elle le voit qui lui prend la main, la lève vert l’astre mort et brillant, et elle entend sa voix, teintée d’un humour tendre et léger, qui lui dit 95 Luise… La lumière… Oh uui !… Cette obscure clarté qui tombe des étoiles… » Organizer Observatoire du Réel 111, avenue VICTOR HUGO, 75116, Paris, France 0607144189 Send a message View events

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